Le terroir de la vallée du Dessoubre
Charmoille et la vallée du Dessoubre
Sur cette page, nous avons décidé de mettre en valeur le terroir local où notre entreprise est installée, certes beaucoup moins connue que les lieux touristiques les plus visités du Haut-Doubs comme le fort de Joux mais avec une histoire toute aussi intéressante et chargée. Petit tour d'horizon de la vallée du Dessoubre et de Charmoille où est situé notre local d'activités !
Charmoille
Le village
Charmoille est un petit village du Doubs, d'environ 320 habitants et se situant entre 679 et 852 m. Surplombant la rive du Dessoubre et possédant une forêt communale vaste, il est possible de s'y promener et de profiter des beaux paysages l'entourant.
Son histoire
Au XIVe siècle, la famille de Belvoir, par le biais de ses vassaux (les Sancey et les Provenchère) détient les droits sur les terres de Charmoille.
Au XVe siècle, le fief des Sancey passe aux frères Baumotte. Les biens de Charmoille font partie de la chevance dite plus tard "de Sauvigney". Les Baumotte en font la reprise le 4 Juillet 1545. Cette chevance est ensuite la propriété des Huot d'Ambre. Les habitants sont soit de franche condition pour ceux relevants de la seigneurie de Châtillon, soit mainmortables. En 1614, le village compte 60 habitants. Dans la deuxième partie du siècle, il n'en reste que 36 à la suite du passage des mercenaires suédois de Weimar.
Au XVIIIe siècle, les habitants de Charmoille accueillent favorablement les idées révolutionnaires, le village devient alors le siège du comité de salut public du canton de Vaucluse.
(source: commune de charmoille ; charmoille.fr ; mairie > la commune > l'histoire de Charmoille)
Son blason
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Divisé en chevron de sinople et de sable, au chevron d’argent brochant sur la partition, sommé de deux rameaux de charme adossés de même, fruités d’or, unis au chevron, ce dernier accompagné en pointe d’un soleil non figuré de douze rais d’or, son disque partiellement bordé d’un croissant d’argent tourné en bande.
Signification
Les deux rameaux de charme évoquent l'essence qui a donné son nom de la commune : "Charmoille", c'est le lieu où croissent les charmes.
Le chevron symbolise le relief montagnard et évoque encore une charpente stylisée, symbolisant ainsi l'exploitation du bois et les activités économiques locales liées au bâtiment.
Le sinople (vert) évoque les forêts et les pâturages ; le blanc rappelle également la production laitière qui découle de l'élevage.
Le soleil à 12 rayons chargé d'un croissant de lune symbolise le temps qui passe et sa mesure, et donc l'industrie horlogère : douze rayons pour les douze heures du jour (soleil) comme de la nuit (lune).
La lune est croissante, pour montrer la volonté de développement et de dynamisme de la commune, tout en gardant une harmonie avec l'environnement (le vert).
Historique
Le sable (noir) et l’argent (blanc) sont tirés des armoiries de familles seigneuriales autrefois possessionnées au village :
- En 1339, Jean, fils de Huguenet de Provenchère, chevalier : d’argent à la croix dentelée de sable
- Au XVIe siècle, les Baumotte : de sable au sautoir d’argent
- De la fin du XVIe siècle jusqu’au XVIIIe siècle, les Huot d’Ambre : de sable à trois têtes de lévrier d’argent colletées de gueules.
Curieusement, une autre branche de cette même famille Huot a été seigneur de l’autre Charmoille comtois, en Haute-Saône.
La chapelle Saint-Claude
Située quasi à équidistance de Belleherbe, Chamesey et Charmoille, la chapelle de Saint-Claude fut érigée en 1858 et abrite une cloche en bronze de 1765.
Elle fut bâtie pour abriter une croix que les habitants avaient érigée en 1768 en l'honneur de St Claude pour préserver les récoltes de la grêle.
En effet, la paroisse est victime, depuis près de deux décennies, de tempêtes de grêle très destructrices. Les habitants s'adressèrent à un abbé de réputation d'homme saint. Celui-ci conseilla de construire une croix et de l'ériger au sommet du territoire.
De plus, il recommanda également de chômer le jour de Saint-Claude pour se rendre en procession sur ce lieu.Les récoltent furent donc protégées de la grêle.
Une fois, cependant, les habitants crurent pouvoir transférer la procession et la solennité de St Claude en raison d'une foire importante qui avait lieu dans le voisinage, mais à leur retour, la grêle avait détruit les récoltes.
Creux de la haute roche
Le creux de la haute roche est une cavité rocheuse creusée par l'érosion qui donne l'impression d'être dans un mini canyon.
Situé au cœur de la vallée du Dessoubre à quelques dizaines de kilomètres du cirque de consolation, vous pouvez y faire de belles randonnées.
Le belvédère du creux de la haute roche permet d'avoir une magnifique vue surplombant la vallée du Dessoubre comme on peut le voir sur la seconde photo.
En contrebas de la photo ci-dessous, nous pouvons observer le petit village de Rosureux situé au bord du Dessoubre.
Notre local
Notre local est donc situé dans l'ancienne bibliothèque de l'école qui a été fermée il y a 2 ans malheureusement et qui a aussi servi de salle de catéchisme pendant un temps.
Le bâtiment est en pierre véritable et a plus de deux siècles d'histoire. Les murs étant épais, l'isolation est très bien adaptée à notre activité. La pièce principale fait environ 50 m², amplement suffisant pour notre activité pendant les quelques années à venir. Le bâtiment possède également une cave en pierre véritable qui servait autrefois à stocker les patates en les jetant depuis la trappe située juste au dessus à l'extérieur du bâtiment.
Une fois rénovée, elle nous servira à stocker nos bouteilles d'alcool & spiritueux. Avec 20 m², cette cave sera aussi amplement suffisante pour les quelques années à venir.
La photos ci-dessous est située juste derrière notre local, à deux pas de nos belles vaches montbéliardes !
Petite anecdote: c'est dans l'arrière cour de l'école que nous avons pris les premières photos de nos coffrets (en plein cagnard), il a donc fallu être efficace afin de pouvoir consommer ces bons produits en apéro le soir avant qu'ils dépérissent.
Le Dessoubre
Le cirque de Consolation
Dotée d'une faune et flore exceptionnelle et de richesses naturelles, le val de consolation, situé dans la vallée du Dessoubre à consolation-maisonettes est un endroit idéal pour se promener et se reconnecter à la nature.
Avec ses 80 km de chemins balisés, de la source du Dessoubre à la cascade du Lançot en passant pas de magnifiques paysages escarpés et des falaises somptueuses, tous les férus de nature seront conquis.
Les belvédères de Sainte-Catherine, de la roche du prêtre et de Chauveroche sont à couper le souffle.
Lors de période d'intempéries assez importantes, la cascade du Lançot est aussi magnifique à observer.
Le monastère, qui a veillé pendant plus de trois siècles sur les magnifiques trésors que regorgent Consolation sert maintenant de centre d'accueil.
Vous aurez aussi l'occasion de visiter notre dame de Consolation, une chapelle fondée en 1682 de style Jésuite, classée aux monuments historiques. Son histoire, contée par ses vitraux, tableaux et ses boiseries vous transporteront dans un autre temps, il y a plusieurs siècles de cela.
Côté faune, vous aurez peut-être la chance de croiser un lynx ou un chamois, d'observer des hiboux, milans et faucons pélerin suivant la période de l'année où vous y allez. Terrain de jeu de 10 km², le val de Consolation vous permettra de vous prêter à différentes activités culturelles et sportives: visites guidées, expositions, évènements culturels et marchés de producteur.
Petite anecdote: c'est d'ailleurs à un marché de producteurs, au détour d'une balade à Consolation que, par hasard, un beau week-end, nous avons rencontré notre artisane chocolatière partenaire Tiphaine Beaune qui vend de délicieux chocolats de différents crus mais aussi grué, infusion, pâte à déguster, chocolats au confit d'orange et bien d'autres surprises !
Le village de Belleherbe
Le village
Belleherbe est un petit village du Doubs limitrophe à celui de Charmoille, d'environ 623 habitants et se situant entre 590 et 854 m. Ce dernier est un véritable petit oasis d'activité où diverses entreprises se sont installées et où il est possible de faire ses courses et manger au restaurant. Le Ruisseau de Buhin, le Ruisseau de Voye sont les principaux cours d'eau traversant la commune.
Son histoire
Autrefois, au moyen-âge, la commune de Belleherbe et ses hameaux La Violette et Ebey étaient rattachés aux seigneuries de Châtillon, Belvoir et Vaucluse, chacune étant représentée par un maire. Les deux tiers des villageois étaient originaires du prieuré de Vaucluse et les autres venaient des seigneuries de Belvoir et Châtillon. Pour la gérer, la communauté avait élu quatre échevins aux XV° et XVI° siècles. Les habitants étaient favorables à la révolution jusqu'à finir par chasser leur curé, des personnes furent arrêtées. En 1836, le hameau de la Violette avait revendiqué son indépendance mais ne parvint pas à l'obtenir. A cette époque, Belleherbe vivait de l'agriculture et de l'élevage, complétait ses revenus avec des travaux d'horlogerie à la ferme. Trois fromageries étaient en activité et le village disposait également d'une carrière de pierre. Enfin, au XX° siècle, les fromageries se structurent et fusionnent en une seule entité produisant du comté tandis que l'artisanat et commerce se développèrent au cours du temps.
(source : le patrimoine des communes du Doubs)
Grotte du Crucifix
A l'ouest de Vaucluse, dans la forêt, se trouve une immense voûte avec d'anciens escaliers qui mènent à une grotte qui porte des plaques commémoratives en remerciement à la Vierge: c'est la Grotte du Crucifix.
Autrefois, les moines du prieuré assurant les funérailles y venaient à la rencontre des familles qui amenaient et ramenaient le défunt par "la vie (voie) aux morts". Elle a également servi d'abri durant la Révolution.
De plus, en octobre 1798, une jeune fille descend le Col du Crucifix pour se rendre au prieuré, c'est Jeanne-Antide Thouret, un personnage remarquable de la région.
Crédits photos: Les Coffrets du Terroir Comtois
Auteurs de l'article: Julian Richer & Quentin Midot
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Merci d’avoir lu notre article !
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